Indice : Sang

Problématique : A qui appartient le sang retrouvé sur la scène de crime ?

A -

1

Recherchez des informations permettant de déterminer si le sang retrouvé est humain.

Le sang

Les globules rouges

Lame mince de sang humain

Lame mince de sang de batracien

Lame mince de sang d’oiseau

Lame mince du sang de la scène de crime

Manifester sens de l’observation

2

Complétez le tableau à l’aide des informations du document 2.

Document 2

Recenser, extraire et organiser des informations

3

Identifiez le groupe sanguin du sang retrouvé sur la scène de crime.

Sérums anti-A et anti-B, sangs A, B, AB, O et sang retrouvé sur la scène de crime.

Pratiquer une démarche scientifique

4

 

Document 3

 

 

 

 


Document 1 : Observation d’un frottis sanguin

Observation microscopique :

1 - Poser la lame sur la platine de votre microscope.

2 - Faites la mise au point à l’aide de la macro-vis puis de la micro vis avec le plus petit objectif (x 10).

3 - Centrer sur la région la plus favorable (généralement la où l’étalement du sang est le plus fin).

4 - Changer d’objectif afin d’augmenter le grossissement si besoin (en tournant le barillet).

5 - Faire une photo légendée du frottis sanguin.

 

Document 2 : Groupes sanguins et groupes tissulaires

C’est un médecin américain d’origine autrichienne, Karl Landsteiner (1868-1943) qui mit en évidence pour la première fois en 1900 l’existence de groupes sanguins au sein de l’espèce humaine en identifiant le système ABO. En 1915, Leone Lattes, un professeur italien de médecine légale, développa le premier test d’identification des groupes ABO avec des anticorps et l’utilisa dans une affaire judiciaire. Landsteiner découvrit en 1940 le facteur rhésus. C’est Max Richter qui adapta les travaux de Landsteiner à la médecine légale, premier exemple d’application directe de travaux scientifiques à la criminalistique.

Qu'est-ce que l'agglutination ? C'est un mécanisme par lequel les cellules (globules rouges, bactéries...) se collent les unes aux autres et forment des petits amas visibles à l'œil nu. Cette technique est une des plus anciennes ; elle fut découverte en 1896 par deux bactériologistes Edward DURHAM et Maxon Van GRUBER.

La classification ABO des groupes sanguins repose sur la présence de différents marqueurs à la surface des globules rouges. Il existe trois allèles du gène ABO :

- l'allèle A qui permet la fabrication du marqueur A,

- l'allèle B, qui permet la fabrication du marqueur B,

- l'allèle O qui ne code pour aucun marqueur.

Le sang d'une personne transporte des anticorps dirigés contre les marqueurs qu'elle ne possède pas. Il existe donc deux types d'anticorps : les anti-A et les anti-B.

Pour identifier un groupe sanguin, on met en présence un échantillon de sang contenant des globules rouges avec des anticorps reconnaissant les marqueurs de type A ou B. Si les anticorps reconnaissent les marqueurs à la surface des globules rouges, ils forment un gros paquet appelé agglutinat.

NB : Le principe est exactement le même pour le facteur rhésus, avec deux allèles : Rh+ qui code pour un marqueur + et Rh- qui ne code pour rien du tout. De même, il existe des anticorps anti-Rh+


Document 3 – Groupe sanguin des suspects

L'équipe scientifique de Pierre Bourdan, ayant accès au laboratoire où a eu lieu le crime, comporte 8 personnes (en plus du professeur Phil Trahuile retrouvé mort). On connait le groupe sanguin de :

- Stef Atigant : 0 +

- Jean Aymard : AB -

- Lucie Dité : B -

- Jean-Pierre Laroute : A +

- Monique Ureuil : B -

- Karine Yapamieux : O -

On ne connait pas le groupe sanguin de Jacques Xellère, ni celui de Marc Hassin.

Certains membres de la famille de Jacques Xellère et de Marc Hassin ont subi des analyses sanguines permettant de connaitre leur groupe sanguin (suivi de grossesse, accident de la route, opération, don de sang…). Les phénotypes connus sont répertoriés sur les deux arbres généalogiques ci-dessous :

 

Document 4 – Conventions d'écriture en génétique

Un gène peut exister sous plusieurs versions appelées allèles.

Une personne possède deux allèles pour chacun de ses gènes, l'un provenant de son père, l'autre de sa mère. Si les deux allèles sont identiques, la personne est homozygote, s'ils sont différents elle est hétérozygote.

Selon que l'allèle s'exprime ou non (permet ou non la fabrication d'une protéine fonctionnelle), il peut être dominant : G, ou récessif : g. Il arrive que deux allèles s'expriment chez un même individu, on parle alors de codominance.

Le phénotype s'écrit entre crochets :                [G]                  [g]

Le génotype s'écrit entre parenthèses :  (G//G) ou (G//g)    (g//g)