E3 – Les services écosystémiques

L’espèce humaine fait partie intégrante des écosystèmes de la planète. Ses activités sont une menace pour leur fonctionnement. 

 

Objectif : On cherche à comprendre l’impact de l’Humain sur les écosystèmes. 

 

A  La déforestation et ses conséquences sur les écosystèmes 

Livre Nathan p 290 et 291 

Protocole Mesurim. 

2 – Indiquer une échelle de mesure pour les images. 

3 – Utiliser l’onglet « mesure de surface » pour quantifier la surface forestière de chaque image (le logiciel sélectionne tous les pixels ayant les mêmes caractéristiques que la zone d’intérêt indiquée). 

 

1) Identifiez les services écosystémiques rendus par la forêt (doc. A à D) 

2) En utilisant le protocole <span class="SpellingError SCXW87534383 BCX0" data-ccp-parastyle="No Spacing" data:image="" gif;base64,r0lgodlhbqaeajecap="" 8aaaaaaaaaach5baeaaaialaaaaaafaaqaaaiilgaxcchrtcgaow="=&quot;);" border-bottom:="" 1px="" solid="" transparent;"="" style="margin: 0px; padding: 0px; user-select: text; -webkit-user-drag: none; -webkit-tap-highlight-color: transparent; background-repeat: repeat-x; background-position: left bottom; background-image: url(&quot;&quot;);">Mesurim ci-dessus, montrez la déforestation (doc. E) 

3) Montrez l’impact de la déforestation sur les services écosystémiques. 

4) Proposez des solutions de préservation et de restauration des écosystèmes forestiers. 

 

B  La monétarisation des services écosystémiques 

 

Une étude réalisée en 1997 a évalué à 33 000 milliards de dollars par an la totalité des services rendus à l’humanité par les écosystèmes de la planète. 

 

 

Arguments pour / contre la monétarisation des services écosystémiques : 

  1. Valorise certaines régions riches de leur capital naturel et plus sinistrées industriellement. 
  1. Les techniques de compensation (permis de polluer) ne restaurent pas les écosystèmes qui sont détruits pour les générations futures. 
  1. Sous-estime fortement et globalement les bénéfices multiples et indirectement des services écosystémiques. 
  1. Représente une source de financement importante pour la conservation des espèces et des espaces. 
  1. N’a pas amélioré l’efficacité de la conservation des espaces et des espèces depuis sa mise en place. 
  1. Homogénéise les échanges et accords multinationaux avec une logique de monnaie d’échange et de prix mondiaux. 
  1. Indispensable, puisque les efforts de conservation ont jusqu’à présent échoué à limiter l’impact des activités humaines sur les écosystèmes. 
  1. Les écosystèmes ont une valeur intrinsèque qui ne peut ou ne devrait pas être instrumentalisée. 
  1. Permet d’intéresser et de sensibiliser les acteurs du monde économique aux enjeux environnementaux. 
  1. Ne tient pas compte de la complexité des réseaux écologiques et des réactions en cascade. 
  1. Valorise et rentabilise les industries, services et exploitations qui limitent leurs impacts environnementaux. 
  1. Dépend des connaissances acquises sur les systèmes écologiques et implique que des services importants, mais mal connus, ne soient pas pris en compte. 
  1. Repose sur des méthodes d’évaluation biaisées avec de nombreux présupposés (valeur culturelle d’un espace naturel estimée par le coût du transport pour s’y rendre). 
  1. Facilite la prise de décision, notamment en politique publique, pour un meilleur rapport entre les bénéfices pour le présent et des bénéfices pour le futur.

 

 

5) Identifiez les arguments pour et contre la monétarisation des services écosystémiques. 

6) Faites des recherches sur les arguments en faveur de votre thèse (pour ou contre). 20 minutes max 

7) Présentez vos arguments dans un débat (à tour de rôle). Une fois qu’un argument a été employé, il ne peut plus être utilisé.