Correction Activité 4

Correction activité 4

 

 

1) Exprimez une relation entre la proportion de larves résistantes et la localisation des sites de collecte des moustiques.

 

On constate sur le document 1 que les larves prélevées dans la zone traitée ont une survie à 24H de 100%.

Celles prélevées dans la zone non traitée ont une survie à 24H qui décroit régulièrement de 79% à 35% à mesure que l’on s’éloigne de la zone traitée.

On peut donc en conclure que plus l’on est proche de la zone traitée, plus le pourcentage de larves de moustiques survivantes 24H après traitement par insecticide est grand.

 

2) Indiquez la cause de la résistance des moustiques.

 

D’après le document2, l’allèle aceR confère une résistance aux insecticides. Toutes les larves présentes actuellement dans la zone traitée sont porteuses de cet allèle et sont donc insensibles aux insecticides.

 

3) Suivez les consignes de modélisation et présentez vos résultats sous la forme de votre choix.

4) Calculez la fréquence de l’allèle R parmi les survivants. Que constatez-vous ?

 

La fréquence de l’allèle R parmi les survivants est F = 7/10 = 0,7 = 70%.

Nous pouvons constater que cette fréquence a augmenté.

 

5) A partir de vos résultats, expliquez l’effet de la sélection naturelle sur la fréquence de l’allèle aceR dans les zones traitées et non traitées par les insecticides.

 

Dans la zone traitée par les insecticides, l’allèle aceR confère un avantage aux larves qui le possèdent :

- si elles l’ont en double exemplaire, elles survivent,

- si elle l’ont en 1 exemplaire elles ont 1 chance sur 2 de survivre,

- si elles ne le possèdent pas, elles meurent.

L’allèle areR a donc été sélectionné par l’utilisation massive d’insecticides pendant des années, de la même manière que l’allèle R dans la modélisation lorsqu’il était avantageux.

 

Dans la zone non traitée, l’allèle areR ne procure aucun avantage. Au contraire, il devient même désavantageux puisque d’après le document 2, les larves résistantes se développement plus lentement et vivent moins longtemps que les autres, souvent victimes de prédateurs.

 

6) Montrez que la sélection naturelle modifie la fréquence des allèles au sein des populations afin de répondre à la problématique.

 

Dans un milieu donné, certains allèles d’un gène confèrent un avantage aux individus qui les portent. Ces individus ont plus de chances de se reproduire et donc de transmettre leurs allèles à leur descendance. Au fil des générations, la fréquence des allèles avantageux augmente donc dans la population. C’est la sélection naturelle.